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Résilience au changement climatique dans le Bassin de la Volta: Capitaliser les acquis et améliorer les mécanismes du Vfdm

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Des représentants de structures étatiques et d’organisations non étatiques intervenant dans les domaines de l’environnement, du climat, des ressources en eau, de l’aménagement du territoire, du cadre de vie, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la protection civile et de l’humanitaire, ont procédé, les 23 et 24 avril 2024, à la revue des politiques, plans et directives de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique ; puis proposé des améliorations à mettre en place pour renforcer leur l’intégration et leur mise en œuvre aux niveaux local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta. C’est à la faveur d’un atelier qui a eu lieu à Cotonou.

 

Intitulé ‘’Intégration des politiques de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta’’, cet atelier national est une activité du projet Fonds d’Adaptation « Volta flood and drought management (Vfdm) » entendez ‘’ Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse, et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta ‘’. Il est organisé par le Partenariat national de l’eau (Pne) du Bénin en collaboration avec l’Autorité du Bassin de la Volta (Abv) et le Partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’ouest (Gwp-Ao). Entre autres objectifs visés est de renforcer l’intégration des politiques, plans et directives de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontières afin de renforcer la résilience au changement climatique dans le Bassin de la Volta. Il s’est agi, en effet, de suggérer des améliorations à apporter au mécanisme existant de coordination et de collaboration institutionnelles pour la mise en œuvre effective des politiques, plans et directives de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta. Selon le Directeur général de l’eau, Kolawolé Saïd Hounkponou, l’atelier a été initié au profit des parties prenantes pour capitaliser les acquis et résultats du projet en terme de gestion des inondations et de sécheresse, de prévision, d’alerte et de production de bulletin d’une part ; et d’autre part pour définir des stratégies de réduction des risques pouvant permettre d’aller de l’avant pour le mieux-être des communautés. Car, fait-il savoir, la question du changement climatique va au-delà du simple fait d’en parler. « Il est question d’en prendre conscience et de développer ensemble des stratégies adaptées et adéquates pour réduire la vulnérabilité de nos communautés locales », a-t-il insisté. Dans son intervention, le Secrétaire exécutif du Pne-Bénin, André Zogo, tout en inscrivant les activités du projet menées jusque-là dans une dynamique de pérennisation, va, à son tour, souligner la pertinence d’intégrer les politiques de risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta. Aussi, va-t-il exprimer sa gratitude au Gwp-Ao pour la confiance placée au Pne-Bénin pour la mise en œuvre du programme au niveau national, et l’Abv pour la collaboration dans la mise en œuvre de cette activité.

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*Des acquis du projet à capitaliser*

Prévu pour être mis en œuvre de juin 2019 à fin juin 2024, c’est en réponse aux problèmes des inondations et de la sécheresse dans le Bassin de la Volta que le projet Vfdm a été initié par l’Organisation météorologique mondiale (Omm), l’Abv, le Gwp-Ao et les institutions nationales compétentes des Etats membres de l’Abv. Il est aujourd’hui dans ses derniers mois d’exécution avec à la clé plusieurs activités réalisées. « Parmi les résultats, on a mis en place une plateforme d’échanges, de production de données hydro-métrologiques, de production de bulletins, de diffusion des alertes précoces aux inondations et aux sècheresses. Nous avons également travaillé à mettre en place ce qu’on a appelé la cartographie des risques de catastrophes des profils de la vulnérabilité du Bassin de la volta. Nous avons également mis en place des initiatives locales de gestion des inondations et de sècheresse qui ont donné l’opportunité de renforcer les capacités des acteurs au niveau local sur ces questions de prévision, de gestion des inondations et de sécheresse, les questions d’alerte, les comportements résilients face aux risques des catastrophes, des exercices de simulation pour amener les communautés à s’organiser elles-mêmes pour répondre aux alertes afin de minimiser les risques ou les impacts aussi bien sur les conditions de vie que sur les moyens d’existence de ces communautés », a énuméré Boukari Niampa chargé technique du projet, membre de l’Autorité du Bassin de la Volta. Pour lui, le défi majeur c’est que ces résultats et acquis soient mis à l’échelle et qu’il y ait un dispositif pour éviter qu’ils disparaissent à la fin du projet.

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