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Gouvernance politique sous la Rupture: Adrien Houngbédji hausse le ton

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(L’ancien président du Parlement béninois se prononce sur le procès Complot contre la sûreté de l’État, détenus et exilés politiques)

Dans une vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji s’est prononcé sur plusieurs sujets préoccupants, engageant le vivre-ensemble au Bénin. La situation des prisonniers et exilés politiques , le récent procès sur le complot contre la sûreté de l’État ayant abouti à la condamnation de l’homme d’affaires Olivier Boko, ami personnel du président de la République Patrice Talon, et sa suite, sont entre autres préoccupations abordées par l’ancien président de l’ex Parti du renouveau démocratique (Prd). Selon les informations, c’est lors de ses voeux de l’année 2025 aux militants de l’ancien parti arc-en-ciel à son domicile.

Commentant l’affaire atteinte à la sûreté de l’État ayant fini, jeudi 30 janvier, par la condamnation à 20 ans de prison de Olivier Boko, son beau-frère Rock Nieri et l’ex-ministre des sports Oswald Homéky, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, a laissé entendre que ce procès est «la conséquence de l’exclusion». « Il faut être franc, honnête. C’est la conséquence de l’exclusion», affirme-t-il, soulignant que ce n’est pas la personne de la victime (Olivier Boko, Ndlr) qui l’oblige à tenir un tel propos. « La victime n’est pas mon ami et vous savez pourquoi cette victime ne peut pas être mon ami. Donc, ce n’est pas la personne de l’intéressé qui me préoccupe ». Ce qui préoccupe l’ancien président du Parlement béninois, ce sont les principes, dit-il. Et il précise : « Il ne faut pas qu’un jour, lorsque quelqu’un rentre par la droite, d’autres sortent par la gauche. Il faut que nous restions toujours rassemblés pour construire ensemble le pays». Et Adrien Houngbédji d’insister : « Donc, ma conviction forte est que les prisonniers politiques, il faut les sortir. Ma conviction forte, c’est ceux qui sont en exil. Il faut qu’ils reviennent. C’est comme cela que nous avons fait la Conférence nationale». Pour finir, il dit appeler, de tout son vœu, qui est en même temps le rêve du Prd, «à ce que nous nous retrouvions sous l’arbre à palabres, que nous mettions tout sur la table, que nous discutions de ce qui nous oppose les uns aux autres et que nous trouvions les solutions qui permettent à tous les enfants du Bénin de rester ensemble pour construire le Bénin».

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