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Depuis le coup d’Etat ayant renversé, au Niger, le président Bazoum, les relations sont devenues tendues entre les autorités béninoises et la junte militaire nigérienne au pouvoir.
L’escalade a été constatée avec l’interdiction puis l’autorisation provisoire, actées il y a quelques jours par le Bénin, quant au chargement du pétrole brut nigérien dans les eaux béninoises pour ce qui est du projet pipeline liant les deux Etats. Qu’en pense Lazare Sèhouéto, ancien ministre et actuel député au parlement du Bénin ?
La question lui a été posée jeudi 16 mars 2024 au cours du débat vespéral public mensuel qu’organise l’Institut des artisans de justice et de paix (Iajp) au chant d’oiseau à Cotonou. « Ça aurait pu ne pas exister. C’est de la bêtise, il faut appeler les choses comme elles sont. Les gens abrutissent leur peuple, leur vendent tout et n’importe quoi pour se tenir. Nous, au Bénin, faut-il tomber dans leur panneau, faut pas-t-il tomber dans leur panneau ? Ce qu’on a fait ici pour dire mesure de rétorsion, c’est bien. Mais tout ça perd du temps à qui ? », a lancé Lazare Sèhouéto. Et il répond : « ça perd du temps à l’Afrique, ça perd du temps aux peuples ».
Il faut souligner que pour ce débat qui a eu pour thème : « L’économie mondiale et les défis de la coopération internationale dans les pays africains », l’ancien ministre Sèhouéto, membre de la majorité présidentielle, avait comme Co panélistes Ganiou Soglo, Economiste, Financier, ancien député et ancien ministre (critique) puis le Professeur Maxime Jean Claude Hounyovi, Agrégé en sciences de gestion à l’Université d’Abomey-Calavi.